Oui mais à certaines conditions.
Et certainement pas à propos des causes de la séparation de ses père et mère.
Il n’est pas question que l’enfant intervienne dans le litige en prenant position pour l’un ou l’autre de ses parents.
Il n’est pas question que l’enfant intervienne dans le litige en prenant position pour l’un ou l’autre de ses parents.
Par contre, il pourra, s’il le souhaite, être entendu au sujet des modalités de son hébergement.
En effet ,la séparation de ses parents a des conséquences qui le concernent directement.
Deux exemples parmi beaucoup d’autres :
– Préfèrerait-il être hébergé principalement par son père ?
– Un hébergement une semaine sur deux chez chacun de ses parents ne lui conviendrait pas mieux ?
Ou encore, un petit-fils pourrait donner son avis sur le souhait de ses grands parents « en froid » avec ses parents de le recevoir régulièrement. Si le jeune a entre 12 et 18 ans, le Juge qui règle les effets de la séparation de ses parents l’informera d’office par courrier qu’il est prêt à l’entendre.
Le jeune n’est nullement obligé d’accepter cette invitation. Si l’enfant a moins de 12 ans, il peut demander au Juge d’être entendu.
Mais le plus souvent, c’est à la demande de l’un de ses parents qu’il sera entendu.
Attention, le Juge n’est absolument pas tenu par les propos du mineur.
Le Magistrat peut décider de mesures d’hébergement qui ne rencontrent pas les souhaits de l’enfant (ou
du parent qui a « suggéré » son audition).
du parent qui a « suggéré » son audition).
Comme le dit la loi ou plus exactement l’article 1004/1 du Code judiciaire, le Juge ne prendra les opinions de l’enfant en considération qu’en fonction de son âge et de son degré de maturité.
Une information utile A QUO